Présenté par Mario Asselin, c’est avec une conférence intitulée : « Engagez-moi ou Enragez-moi (Plus ça change, plus c’est différent) » que Marc Prensky, auteur, écrivain, visionnaire et innovateur a débuté sa réflexion pour nous amener à "voir l'éducation autrement'. Soulignant la différence de cette génération C, (celle qui clique, crée, communique et coopère) avec celle de leurs enseignants, il a souligné le fait que c’est la première génération à avoir grandi avec les outils numériques n’ayant pas connu un monde sans Internet, et surtout, sans Web.
Puisque tous ces outils font dorénavant partie de leur vie, il s’interroge à savoir si au lieu de bannir certaines de ces technologies de la salle de classe, s’il ne serait pas mieux de favoriser leur appropriation dans un contexte d’apprentissage? Alors que la réforme scolaire est toujours remise en question, comment convaincre l’école que ces outils technologiques sont un complément aux outils que nous connaissons et utilisons depuis toujours, bref, davantage une occasion plutôt qu’une menace? Comment adapter l’école afin que les enseignants puissent prendre conscience qu’ils ne sont plus les dépositaires uniques de la connaissance, que les changements se produisent à une vitesse si accélérée qu’ils doivent accepter que les jeunes soient à leur tour des passeurs de connaissance? Selon lui, c’est aux élèves qu’il faut donner la souris, pour mieux apprendre à chercher et à trouver par eux-mêmes, le professeur, à leurs côtés, pas devant eux. C’est aux élèves qu’il faut apprendre à faire une présentation avec Power point, à chercher leurs informations sur Internet, à distinguer le bon grain de l’ivraie sur la toile, à sélectionner, regrouper, confronter, synthétiser, avant de présenter. C’est à eux de découvrir l’intérêt de l’étude, et pour cela de s’assigner des objectifs, de dégrossir des méthodes. Et les TIC semblent précisément être un outil commode pour faciliter cette émancipation. En ne restant pas collé sur le T des TIC, mais en se rendant jusqu'au C de la Communication, puis jusqu'au A des Apprentissages, alors oui, une nouvelle pédagogie, une nouvelle école pourra se mettre en place, et gageons que les élèves cesseront de s’ennuyer, dès lors qu’ils auront les moyens de répondre à leurs interrogations et satisfaire leur curiosité attisée par les enseignants. Le gouvernement du Québec a reconnu l'expérience des medias dans l'éducation des enfants et l'intègre au Programme de formation de l'école québécoise. Les médias représentent ce que le Ministère appelle un domaine général de formation. Soucieuse de former des citoyens libres, autonomes et responsables, l'école doit donc entraîner les élèves à prendre une distance critique à l'égard des médias, à percevoir l'influence qu'ils exercent sur eux et à faire la distinction entre les situations virtuelles et les situations réelles.
Tout un défi! En effet, si les jeunes suivent, les enseignants peinent à se tenir à jour. Ils doivent donc accepter d'apprendre en même temps que ces jeunes, ou même apprendre d'eux, plutôt que de sombrer dans une espèce de peur, même si celle-ci est normale au départ. La peur des technologies, ressentie au départ par plusieurs doit donc se transformer. Après tout, nous sommes face à des outils, à des moyens, mais il nous faut les maîtriser, apprendre à les utiliser pour pouvoir les exploiter au maximum dans un contexte éducatif.
Nous sommes en ce moment en pleine phase technophile et il y a fort à parier que des sommes considérables et toujours plus importantes vont continuer à être investies pour favoriser l’accès à ces nouvelles technologies dans nos écoles pour amener nos jeunes sur le marché du travail. Car dans un monde en mutation rapide, l’avenir appartiendra à ceux qui sauront mettre à jour leurs savoirs, estime François Taddei, généticien, auteur pour l’OCDE d’un rapport sur l’éducation intitulé : «Former des constructeurs de savoirs collaboratifs et créatifs.» Pour lui le Web est un catalyseur que tous doivent apprendre à maîtriser dès l’école. Pour son offre de contenu, mais aussi parce qu’il montre que le savoir se construit de façon collective, dynamique. Tous les scientifiques le savent : nul ne peut plus maîtriser à lui seul un savoir.
Puisque tous ces outils font dorénavant partie de leur vie, il s’interroge à savoir si au lieu de bannir certaines de ces technologies de la salle de classe, s’il ne serait pas mieux de favoriser leur appropriation dans un contexte d’apprentissage? Alors que la réforme scolaire est toujours remise en question, comment convaincre l’école que ces outils technologiques sont un complément aux outils que nous connaissons et utilisons depuis toujours, bref, davantage une occasion plutôt qu’une menace? Comment adapter l’école afin que les enseignants puissent prendre conscience qu’ils ne sont plus les dépositaires uniques de la connaissance, que les changements se produisent à une vitesse si accélérée qu’ils doivent accepter que les jeunes soient à leur tour des passeurs de connaissance? Selon lui, c’est aux élèves qu’il faut donner la souris, pour mieux apprendre à chercher et à trouver par eux-mêmes, le professeur, à leurs côtés, pas devant eux. C’est aux élèves qu’il faut apprendre à faire une présentation avec Power point, à chercher leurs informations sur Internet, à distinguer le bon grain de l’ivraie sur la toile, à sélectionner, regrouper, confronter, synthétiser, avant de présenter. C’est à eux de découvrir l’intérêt de l’étude, et pour cela de s’assigner des objectifs, de dégrossir des méthodes. Et les TIC semblent précisément être un outil commode pour faciliter cette émancipation. En ne restant pas collé sur le T des TIC, mais en se rendant jusqu'au C de la Communication, puis jusqu'au A des Apprentissages, alors oui, une nouvelle pédagogie, une nouvelle école pourra se mettre en place, et gageons que les élèves cesseront de s’ennuyer, dès lors qu’ils auront les moyens de répondre à leurs interrogations et satisfaire leur curiosité attisée par les enseignants. Le gouvernement du Québec a reconnu l'expérience des medias dans l'éducation des enfants et l'intègre au Programme de formation de l'école québécoise. Les médias représentent ce que le Ministère appelle un domaine général de formation. Soucieuse de former des citoyens libres, autonomes et responsables, l'école doit donc entraîner les élèves à prendre une distance critique à l'égard des médias, à percevoir l'influence qu'ils exercent sur eux et à faire la distinction entre les situations virtuelles et les situations réelles.
Tout un défi! En effet, si les jeunes suivent, les enseignants peinent à se tenir à jour. Ils doivent donc accepter d'apprendre en même temps que ces jeunes, ou même apprendre d'eux, plutôt que de sombrer dans une espèce de peur, même si celle-ci est normale au départ. La peur des technologies, ressentie au départ par plusieurs doit donc se transformer. Après tout, nous sommes face à des outils, à des moyens, mais il nous faut les maîtriser, apprendre à les utiliser pour pouvoir les exploiter au maximum dans un contexte éducatif.
Nous sommes en ce moment en pleine phase technophile et il y a fort à parier que des sommes considérables et toujours plus importantes vont continuer à être investies pour favoriser l’accès à ces nouvelles technologies dans nos écoles pour amener nos jeunes sur le marché du travail. Car dans un monde en mutation rapide, l’avenir appartiendra à ceux qui sauront mettre à jour leurs savoirs, estime François Taddei, généticien, auteur pour l’OCDE d’un rapport sur l’éducation intitulé : «Former des constructeurs de savoirs collaboratifs et créatifs.» Pour lui le Web est un catalyseur que tous doivent apprendre à maîtriser dès l’école. Pour son offre de contenu, mais aussi parce qu’il montre que le savoir se construit de façon collective, dynamique. Tous les scientifiques le savent : nul ne peut plus maîtriser à lui seul un savoir.
Je ne peux qu'être en accord avec ce que tu décris dans ce billet. La technologie donne accès à une infinité d'informations et les enseignants ne sont plus "les dépositaires uniques de la connaissance".
RépondreSupprimerEn passant, je trouve que tu pratiques bien ce que tu souhaites aux enseignants:"nous sommes face à des outils, à des moyens, mais il nous faut les maîtriser, apprendre à les utiliser pour pouvoir les exploiter au maximum dans un contexte éducatif."
Bravo!